LE réflexe incontournable pour voyager bas carbone

Depuis quelques années, le tourisme durable fait de plus en plus parler de lui. Mais pour beaucoup, ce terme a des contours encore bien trop flous… Pas facile de s’y retrouver dans la jungle d’informations sur internet avec des listes de bonnes pratiques plus longues que le bras. Alors dans cet article, on te propose de pri-o-ri-ser : en clair, si pour voyager responsable tu dois favoriser UN réflexe, voici celui que nous te conseillons.

Les transports, premier facteur de pollution en voyage 

Avant toute chose, il faut savoir que le secteur du tourisme représente pas moins de 11% des émissions de gaz à effet de serre en France (et 8% dans le monde) - un pourcentage qui n’est pas négligeable à l’heure de l’urgence climatique. Mais en réalité, qu’est-ce qui se cache concrètement derrière ces chiffres?  

La réponse est assez simple : ¾ de ces émissions carbones sont dûes aux transports que nous utilisons en voyage ! Le dernier quart relève quant à lui de nos hébergements, de nos choix d’activités et de nos petits gestes quotidiens. 

Avion et voiture : les mauvais élèves

Sans grande surprise, l’avion se place en tête du peloton des transports les plus polluants, avec deux principaux effets néfastes pour l’environnement. Tout d’abord, la combustion du carburant génère des émissions carbone qui explosent tous les compteurs. Par exemple, un aller-retour Paris-New York suffit à dépenser la quasi-totalité du budget carbone annuel d’un.e Français.e, si l’on veut respecter les Accords de Paris. Et puis il y a également les traînées de condensation - tu sais, ces nuages blancs qui apparaissent dans le sillage des avions… Loin d’être de jolis petits cumulus propices à la poésie céleste, ces traînées peuvent évoluer en nuage cirrus qui ont pour effet de renvoyer vers la Terre le rayonnement qu’elle émet. Et là, ça surchauffe…

Ceci dit, le moyen de transport préféré des Français.es pour partir en voyage, n’est pas l’avion mais bien la voiture. Et côté 4 roues, ce n’est toujours pas la panacée, puisque la voiture thermique consomme elle aussi beaucoup de carburant et rejette des particules fines. D’ailleurs, moins l’habitacle est rempli, plus les émissions par personne et par kilomètre pèsent. La voiture électrique pallie ce problème, mais en apporte d’autres : par exemple, pour fabriquer sa batterie, il est nécessaire d’extraire et de traiter des métaux et terres rares, ce qui génère une pollution à la production très importante.

Les mobilités douces à la rescousse 

La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de voyager en transports peu polluants ! Hyper-accessible, le train est une alternative 45 fois moins polluante que l’avion, alors autant user et abuser de notre chance inouïe de bénéficier d’un réseau ferré très dense en France et en Europe (qui va d’ailleurs continuer à se développer les prochaines années, notamment avec les trains de nuit). Avec un peu de temps devant soi, il est même possible d’aller à l’autre bout du monde en train… Un trip jusqu’en Mongolie, ça te dit? 

Et puis, en dehors du train, il y a de quoi s’amuser pour les plus  aventureux.ses : en voilier (en tenant bon la barre ou en comptant sur un skipper professionnel), en vélo, en skate, en rollers, ou tout simplement à pied… Au bout du compte, le monde n’attend que toi !

Tu l’auras compris, LE bon réflexe à adopter pour voyager vraiment responsable, c’est de privilégier au maximum les mobilités douces. Cela ne veut pas dire qu’il faut bannir à jamais l’avion ou la voiture. Mais si tu arrives à faire des mobilités douces ton moyen de transport par défaut et des mobilités polluantes un choix réfléchi et exceptionnel, alors tu gagnes sans tergiverser un bon point  du FairTrotter (au bout de 10 tu recevras une image, promis !).

Et si tu manques d’idées ou que tu as besoin d’aide pour organiser tes voyages en transports doux, n’hésite pas à regarder notre menu découverte FairTrotter - que nous t’avons concocté !